CINÉMA DE SÈVE
1400 boul. de Maisonneuve O. (métro Guy-Concordia)
CINÉMA VA-114
1395, boul. René-Lévesque O. (Métro Lucien-L’Allier)
VOF = Version Originale Française
VOA = Version Originale Anglaise
VOSTA = Version Originale avec Sous-Titres Anglais
VOASTF = Version Originale Anglaise avec Sous-Titres Français
Entrée: 11 $, 8 $ (étudiant.e.s/students, 65+)
Billets disponibles sur place à partir de 18 h/Tickets available at the door from 6 pm
Dimanche 15 septembre @ 18h30 Cinéma VA-114
TOUCH OF EVIL
(1958, É.-U., 111 min., 16mm, VOA) Orson Welles
Le tournage du chef-d’œuvre d’Orson Welles est aussi fascinant que le film lui-même. De son célèbre plan-séquence d’ouverture à ses scènes finale mettant en vedette la déesse de l’écran Marlene Dietrich, il réussit toujours à impressionner les spectateurs modernes. En plus d’être essentiel à tout cinéphile qui se respecte, il mérite plusieurs visionnements.
Charlton Heston interprète Mike Vargas, un spécialiste en narcotiques enquêtant sur un lien possible entre des bombardements mortels ayant eu lieu dans une ville près de la frontière mexicaine et la famille de criminels Grandi. Le chef de la famille est joué par Akim Tamiroff et Welles crève l’écran dans le rôle d’un policier corrompu travaillant pour les Grandi et s’opposant à Vargas. Dans un acte de vengeance, il tente de détruire Vargas en s’attaquant à sa femme (Janet Leigh) avec l’emploi de la violence et de drogues sinistres
On pourrait penser qu’il s’agit d’un drame policier typique, mais Welles le transforme en un tour de force en nous entraînant dans les bars de danseuses, les bordels et les allées sombres de la ville frontalière. Il crée des images cauchemardesques si vivides que vous pouvez pratiquement sentir l’odeur nauséabonde du canal qui coule dans les taudis. La trame sonore aux rythmes afro-cubains d’Henry Mancini est le complément idéal à la superbe photographie ombrageuse de Russell Metty.
Ce « director’s cut » produit en 1998 est un nouveau montage suivant des notes détaillées laissées par Orson Welles. Présenté ici sur pellicules, ce cadeau cinématographique se doit d’être vu sur grand écran pour être apprécié à sa juste valeur.
Sunday September 15 @ 6:30pm Cinema VA-114
TOUCH OF EVIL
(1958, U.S., 111 min., 16mm) Orson Welles
The making of Orson Welles’s masterwork features behind-the-scenes stories as fascinating as the film itself. From its famous uninterrupted long opening tracking shot to its final scenes with screen goddess Marlene Dietrich, it still packs a punch with modern audiences. Besides being essential for any cinephile, it deserves repeated viewings.
Charlton Heston plays special narcotics agent Mike Vargas investigating a possible link between fatal bombings in a Mexican border town and the Grandi crime family. The family head is played by Akim Tamiroff while Welles plays a corrupt cop in league with the Grandis and at odds with Vargas. In an act of vengeance, he tries to get at Vargas by threatening his wife, played by Janet Leigh, with sinister drugs and violence.
This may sound like a typical cop drama, but Welles turns it into a tour de force, taking us into the strip clubs, brothels and dark twisted alleys of the border town. He creates nightmare images so vivid, you can practically smell the raw sewage in the canal that runs through the slums. The rocking rhythms of Henry Mancini’s Afro-Cuban score complement the striking shadowy photography by Russell Metty.
This 1998 “Director’s Cut” was re-edited according to very detailed notes left by director Welles. Presented here on genuine motion picture film, this is a great cinematic treat best appreciated on our big screen.
Dimanche 29 septembre @ 18h30 Cinéma de Sève
SYMPATHY FOR MR. VENGEANCE
(2002, Corée, 129 min., 35mm, VOSTA) Park Chan-wook
Ryu, un ouvrier sourd-muet, a besoin d’argent pour payer la greffe de sa sœur. Sa quête d’argent rapide déclenche une interminable litanie de malheurs et un cercle vicieux de violence. Au fur et à mesure que des personnages de plus en plus nombreux sont entraînés dans sa descente aux enfers, le film devient de plus en plus sanglant.
Premier volet de la trilogie Vengeance de Park Chan-wook (qui comprend Oldboy et Lady Vengeance), ce thriller sombre éblouit par la splendeur visuelle caractéristique du réalisateur.
Conférencière invitée : Éternelle cinéphile et ancienne commis de club vidéo, Alyssia Duval-Nguon travaille actuellement comme gestionnaire de communauté pour l’Office national du film du Canada et comme programmatrice associée pour le Festival international de films Fantasia. Active depuis 2014 en tant que critique de cinéma, gestionnaire de médias sociaux, rédactrice, créatrice de contenu et conseillère en communications, elle a également collaboré avec Radio-Canada, le Marché du Film de Cannes, Anime Ottawa et Asian Pop-Up Cinema Chicago.
Sunday September 29 @ 6:30pm Cinema de Sève
SYMPATHY FOR MR. VENGEANCE (Boksuneun naui geot)
(2002, Korea, 129 min., 35mm, English subtitles) Park Chan-wook
Deaf-mute factory worker Ryu needs money to pay for his sister’s transplant. His quest for quick cash sets off an unending litany of woes and a vicious cycle of violence. As an expanding cast of characters gets pulled into his descent into hell, the film enters ever bloodier territory.
The first in what is known as Park Chan-wook’s Vengeance Trilogy (which includes Oldboy and Lady Vengeance), this dark thriller dazzles with the director’s signature visual splendor.
Guest speaker: A cinephile since childhood and former video store clerk, Alyssia Duval-Nguon currently works as a Community Manager for the National Film Board of Canada and as an Associate Programmer for the Fantasia International Film Festival. Active since 2014 as a freelance film critic, social media manager, copywriter, content creator, and communications advisor, she has also collaborated with Radio-Canada, Cannes’ Marché du Film, Anime Ottawa, and Asian Pop-Up Cinema Chicago.
Dimanche 13 octobre @ 18h30 Cinéma VA-114
THE BEST MAN
(1964, È.-U., 96 min. v.o.a.) Franklin Schaffner.
Plus que compétent, ce réalisateur peut aller facilement d’un genre à l’autre. Que ce soit la science-fiction de la PLANÈTE DES SINGES, l’aventure de PAPILLON ou la thématique de guerre de PATTON, il a un sens très vif du développement de personnage et du drame. Le voici qui prend la politique américaine dans cette adaptation géniale de la pièce de théâtre de Gore Vidal. Vidal a également agi en tant que scénariste pour ce projet.
L’histoire se situe dans une convention nationale politique tendue qui contient conflit, intrigue et cruauté. Le dialogue acéré combiné avec un casting extraordinaire crée quelque chose qui rivalise avec ce qui qui se passe actuellement dans la volatile course ver la Maison Blanche. Les interprètes sont Henry Fonda, Cliff Robertson, Edie Adams, Shelley Berman, Lee Tracy (nominé aux Oscars et gagnant d’un Golden Globe), Ann Sothern (gagnante d’une Golden Globe), Gene Raymond et Kevin McCarthy. La légendaire Mahalia Jackson y performe un numéro musical fantastique.
Un prix du jury spécial a été attribué au réalisateur Schaffner au prestigieux festival de Karlovy Vary à Prague tandis que la Writer’s Guild Of America a nominé Gore Vidal pour le «meilleur drame américain». Ce film puissant sera par la suite reconnu comme un classique intemporel. Sera précédé par un dessin animé politique.
Conférencier : David Shribman est un journaliste et auteur américain, dont la carrière s’est étendue à de nombreux journaux réputés auxquels il contribue encore régulièrement. Il a également passé un certain temps à l’université Carnegie Mellon et occupe actuellement un poste de professeur à plus long terme à l’université McGill.
Ayant la double nationalité américaine et canadienne, il est diplômé du Dartmouth College, dont il est membre émérite du conseil d’administration. Il a donné des conférences dans des universités et des collèges de tout le continent et a enseigné à Notre Dame, Brandeis, Virginia Commonwealth et Gettysburg College. Il siège au conseil d’administration d’un certain nombre de bibliothèques présidentielles et d’organisations journalistiques.
Il a commencé sa carrière au Buffalo Evening News, où il a travaillé dans l’équipe d’information de la ville avant d’être affecté au bureau du Washington Post. Il a ensuite couvert la politique au Washington Star, au New York Times, au Wall Street Journal et au Boston Globe. Il collabore actuellement au Pittsburgh Post-Gazette, où il a été rédacteur en chef pendant près de vingt ans. On peut également le lire dans le Globe and Mail (canadien), où il offre des points de vue réfléchis sur les questions politiques des deux côtés de la frontière.
M. Shribman a reçu le prix Pulitzer en 1995 pour sa couverture de Washington et de la scène politique américaine.
Sunday October 13 @ 6:30pm Cinema VA-114
THE BEST MAN
(1964, U.S.A., 96 min.) Franklin Schaffner.
More than competent, this director is able to go with ease from one genre to another. Whether it is the science fiction of PLANET OF THE APES, the adventure of PAPILLON or the war-themed PATTON, he has a very keen sense of character development and drama. Here he takes on American politics in this brilliant adaptation of Gore Vidal’s hit play of the same name. Vidal also acted as screenwriter for this project. Set against a tense political national convention, this film is a veritable potboiler of conflict, intrigue and ruthlessness. Sharp dialogue combines with great casting to create something to rival what is presently going on in the volatile race for the White House just south of the border. The solid cast includes Henry Fonda, Cliff Robertson, Edie Adams, Shelley Berman, Lee Tracy (Oscar-nominated and Golden Globe winner), Ann Sothern (Golden Globe winner), Gene Raymond and Kevin McCarthy. Watch for a standout musical performance from legendary Mahalia Jackson.
Director Schaffner was awarded a special jury prize at the prestigious Karlovy Vary Film Festival in Prague while the Writer’s Guild Of America nominated Gore Vidal for “Best American Drama”. More than timely, this powerful film will eventually be recognised as a timeless classic. To be preceded by a surprise political short.
Guest Speaker: David Shribman is an American journalist and author, with a career spanning many well-known newspapers where he still contributes on a regular basis. Additionally he spent a period at Carnegie Mellon University, and is now on a longer term appointment as professor at McGill University.
A dual citizen of the United States and Canada, he graduated from Dartmouth College, and has been an emeritus member of the Board of Trustees. He has lectured at universities and colleges around the continent and taught courses at Notre Dame, Brandeis, Virginia Commonwealth and Gettysburg College and sits on the board of a number of presidential libraries and journalism organizations.
He began his career at The Buffalo Evening News, where he worked on the city news team before being assigned to the paper’s Washington bureau, subsequently covering politics at the Washington Star, the New York Times, the Wall Street Journal, and the Boston Globe. Currently contributing to the Pittsburgh Post-Gazette, where he served as editor in chief for close to two decades he can also be read in the (Canadian) Globe and Mail offering thoughtful insights into political issues on both sides of the border.
Mr. Shribman was awarded the Pulitzer Prize in 1995 for his coverage of Washington and the American political scene.
Samedi 19 Octobre @ 19h Église St-Georges
PHANTOM OF THE OPERA
(1925, É.-U., 102 min., 16mm, VOSTA) avec Lon Chaney Sr.
+ un court métrage muet des années 1920.
La star du cinéma muet Lon Chaney Sr. livre une performance emblématique dans le rôle du « fantôme », dans cette adaptation du roman d’horreur intemporel de Gaston Leroux. Universal Studios a dépensé sans compter pour cette magnifique production qui fait frissonner le public depuis presque cent ans. Afin de vous donner une expérience authentique des années 20, le film sera projeté en pellicule sur écran géant à sa vitesse d’origine, avec la scène du bal masqué présentée en Technicolor. Bien évidemment, le film sera accompagné par des musiciens.
Notre talentueux groupe d’artistes comprend Morgan Paige Melbourne au piano, Ivan Fabara au violoncelle, Beth McKenna à la clarinette et au hautbois, Valérie Poisson au chant soprano et Shayne Gryn à l’orgue de l’église. Le tout aura lieu dans une majestueuse église gothique, ce qui ajoutera au cachet de cette soirée inoubliable. Veuillez noter que nos projections antérieures ont été extrêmement populaires, alors mieux vaut arriver tôt! (Les portes ouvriront à 18h.)
Grignotines, mais éclaté et boissons disponibles.
Billets : 27$, 22$ (étudiants & 65+), 15$ (12 ans et moins) taxes incl.
Église St-Georges 1001 ave. des Canadiens-de-Montréal (métro Peel ou Bonaventure).
Saturday October 19th @ 7pm St. George’s Church
PHANTOM OF THE OPERA
(1925, US, 108 min., 16mm) with Lon Chaney Sr.
+ a spooky 1920s silent short
Silent movie super star, Lon Chaney Sr., delivers his most iconic performance as ‘The Phantom’ in this timeless horror classic based on a novel by Gaston Leroux. Universal Studios spared no expense to deliver a lavish production that has been thrilling cinema audiences for nearly 100 years. To give you the deluxe 1920s experience, we will project it onto a large screen on actual film at its original silent speed with the added bonus of the ‘Bal Masque’ sequence in Technicolor. And, of course, LIVE musicians will accompany all the action.
Our talented line-up of artists includes Morgan Paige Melbourne on piano, Ivan Fabara on cello, Beth McKenna on clarinet and oboe, Valérie Poisson on soprano vocals and Shayne Gryn on church organ. All of this takes place in a stunning old gothic church which only adds to the thrill. Our previous screenings there have been hugely popular so please arrive early whether you buy your tickets in advance or at the door. (doors open at 6pm) Snacks and drinks available.
Tickets: 27$, 22$ (students & 65+), 15$ (12 and under ) taxes incl.
St. George’s Anglican Church 1001 ave. des Canadiens-de-Montréal (Peel or Bonaventure metros).
Dimanche 27 octobre @ 18h30 Cinéma de Sève
THE DARK KNIGHT
(2008, É.-U., 152 min., 35mm, VOA) Christopher Nolan
La deuxième réinvention de l’histoire de Batman par le réalisateur est étrange, sombre, grandiose, folle et extrêmement divertissante. Il y a des scènes vraiment exaltantes, en particulier celle du début : nous commençons par une descente de banque sous haute tension, menée par une équipe douteuse portant tous des masques du Joker et chuchotant entre eux à propos du type fou maquillé en clown qui les a embauchés pour faire le travail. Pour sa formidable interprétation du Joker, Heath Ledger a reçu à titre posthume un Oscar bien mérité.
D’un point de vue purement physique, The Dark Knight est vraiment énorme, avec des séquences de paysages urbains tournées en Imax, qui exigent d’être vues sur grand écran. Compte tenu de l’obsession de Nolan pour le tournage sur de la vraie pellicule, faites-vous une immense faveur en le regardant avec nous en copie CinemaScope 35 mm avec son Dolby surround. Rendez-vous à Gotham City !
Sunday October 27 @ 6:30pm Cinema de Sève
THE DARK KNIGHT
(2008, U.S.A., 152 min., 35mm) Christopher Nolan
The director’s second reinvention of the Batman tale is strange, dark, grandiose, mad and hugely entertaining. There are some really exhilarating set-pieces here, especially the one that kick starts the proceedings: we start off with a high-tension, high-anxiety bank raid, carried out by a dodgy crew all in Joker masks, all whispering among themselves about the crazy guy in clown makeup who hired them to do the job. For his tremendous performance as The Joker, Heath Ledger was posthumously awarded a well-deserved Oscar.
In a simple, physical sense The Dark Knight really is huge, with cityscape sequences shot in Imax, that demand to be seen on a large screen. Considering Nolan’s obsession with shooting on actual film, do yourself the immense favour of watching it with us as a 35mm CinemaScope print in Dolby surround sound. See you in Gotham City!
Dimanche 10 novembre @ 18h30 Cinéma VA-114
À BOUT DE SOUFFLE
(1960, France, 90 min., 16 mm, VOSTA) Jean-Luc Godard
Après un vol de voiture qui a mal tourné, Michel (Jean-Paul Belmondo, dans la lignée de Humphrey Bogart) se retrouve poursuivi par les flics, dont il abat un. Après s’être enfui à Paris, il se retrouve dans les bras et la chambre de sa petite amie américaine Patricia (Jean Seberg), mais il ne tarde pas à être rattrapé par ses sombres agissements.
À bout de souffle rend hommage aux polars hollywoodiens de l’époque tout en renversant les règles du genre pour donner naissance à quelque chose d’entièrement nouveau. S’appuyant fortement sur le mantra selon lequel la nécessité est la mère de l’invention, Godard a supprimé les décors préfabriqués pour tourner l’action du film dans le Paris réel et ses environs. Il a donc eu recours à des caméras portatives, à une équipe réduite et à des techniques plus couramment associées au journalisme de terrain à l’époque. Ancien critique de cinéma, Godard aimait et admirait le travail d’Alfred Hitchcock, ce qui signifie qu’il disposait de tous les outils nécessaires pour subvertir le genre avec À bout de souffle. De l’utilisation non conventionnelle des jump cuts au style visuel unique, il a intentionnellement brisé les règles pour en créer de nouvelles.
Le film est présenté dans une copie 16 mm qui présente toute la texture granuleuse et organique que l’on peut attendre d’une œuvre cinématographique de la ‘Nouvelle Vague’ aussi audacieuse. Le film sera précédé d’un court métrage de Godard.
Conférencier invité : À déterminer.
Sunday, November 10 @ 6:30pm Cinema VA-114
À BOUT DE SOUFFLE (Breathless)
(1960, France, 90 min., 16mm, French with English sub-titles) Jean-Luc Godard
After a car-theft-gone-wrong, small-time crook Michel (Jean-Paul Belmondo channelling his best Humphrey Bogart) finds himself pursued by the cops, shooting one in the process. After fleeing to Paris, he finds himself in the arms and bedroom of his American girlfriend Patricia (Jean Seberg), but it’s not long before his dark deeds catch up with him.
Breathless manages to pay homage to Hollywood crime thrillers popular during the period while also subverting the rules of the genre to birth something entirely new. Leaning hard into the mantra of necessity being the mother of invention, Godard did away with manufactured sets in favour of shooting the film’s action in and around real-world Paris. This meant the deployment of handheld cameras, a smaller crew and adopting techniques more commonly associated with field journalism at the time. A former film critic, Godard loved and admired the work of Alfred Hitchcock, which meant he had all the tools at his disposal when it came to subverting the genre with Breathless. From the then unconventional use of jump cuts to the unique visual style, it intentionally broke rules in order to make them.
Offered to you is a beautiful 16mm print that displays all the organically grainy texture you would expect from such an edgy work of ‘Nouvelle Vague’ cinema. To be preceded by an early short by Godard.
Guest Speaker: To be announced.
Dimanche 24 novembre @ 18h30 Cinéma de Sève
PEEPING TOM
(1960, Royaume-Unis, 100 min., 35mm, V.O.A.) Michael Powell
Chérissant le rêve d’être cinéaste, Mark travaille sur un plateau de tournage et arrondi ses fins de mois en prenant des photos érotiques de pinups. Discret et timide, il se tient à l’écart des gens et préfère passer son temps dans sa chambre noire, observant le monde à travers les images captées par sa lentille de caméra. Il nourrit aussi une sombre obsession, soit celle de faire ses propres films ‘snuff’ dans lesquels il capte la terreur de ses victimes alors qu’elles observent leur propre mort. Mark se lie d’amitié avec sa voisine Helen et apprend que la police enquête sur ses meurtres. Alors que l’amitié entre Mark et Helen grandit, cette dernière devient de plus en plus insistante pour découvrir ce qui se cache dans la chambre noire de son nouvel ami. Sera-t-elle sa prochaine victime?
Malgré qu’il soit sorti quelque mois avant le chef-d’œuvre d’Hitchcock, Peeping Tom est souvent appelé le Psycho britannique et plusieurs le considère comme le grand-père des films ‘slasher’. Semant la controverse à sa sortie en salle, le film fût démoli par les critiques britanniques qui ont sévèrement mis en péril la carrière du réalisateur Michael Powell. Le film a atteint le statut de film culte la décennie suivante lorsqu’un intérêt renouvelé pour l’œuvre l’a rendue accessible à une toute nouvelle génération, inspirant entre autre Martin Scorsese qui a contribué à la seconde sortie en salle du film à la fin des années 70. Depuis, Le Voyeur est devenu un titre incontournable des salles de classe, permettant une riche analyse de ses sous-thèmes psychologiques et offrant un intéressant commentaire sur le médium du cinéma. Ce titre est un ‘must’ pour tout cinéphile. Vous devez à tout prix le visionner dans sa version Technicolor – ce que nous vous proposons! (Copie 35mm Technicolor ‘vintage’ avec de petits sous-titres en danois qui ne sont pas trop dérangeants.)
Conférencier invité : À déterminer.
Sunday, November 24 @ 6:30pm Cinema de Sève
PEEPING TOM
(1960, UK, 100 min., 35mm) Michael Powell
Mark is an aspiring filmmaker who earns his living as a crew member on a film set in addition to moonlighting as a photographer of soft-porn pin-ups. Shy and reclusive, he prefers to spend his time looking at the world through his camera lens instead of partaking in it. He also happens to have a haunting obsession with making his own “snuff” movies in which he captures the look of terror of his victims as they witness their own death in a mirror attached to a very deadly tripod rig. As the police start investigating the series of brutal murders, Mark befriends Helen, a young woman living with her blind mother in the apartment below, who quickly becomes his only friend. As their friendship grows so does Helen’s curiosity as to what Mark seems to be hiding in his darkroom. Will she be his next victim?
Referred to as a “British Psycho” even though it was released a few months before Hitchcock’s masterpiece, Peeping Tom can arguably be considered the grandfather of “slasher” films. The film’s release was very controversial with most British reviewers reviling the work. The critical backlash almost ended director Michael Powell’s UK career. It was only a decade later that a revived interest in the film allowed it to reach cult status and inspired a whole generation of filmmakers, including Martin Scorsese who helped re-release it in the late 70s and often mentions it as one of his favorite films. It has since become a staple of film studies because of its psychological complexity and its commentary on the medium of cinema itself. It is truly a must see for any cinephile. Make sure you see it the way it was shot: in lavish Technicolor, which we happen to be showing! (Note that our vintage Technicolor 35mm print has small Danish subtitles that are not all that distracting.)
Vintage Technicolor 35mm print has small Danish subtitles that are not all that distracting.
Guest speaker: To be announced
Dimanche 8 décembre @ 18h30 Cinéma de Sève
ANIMATION CELEBRATION
(1930-2024, 100 min., 16mm) Divers artistes
Nous avons sélectionné pour vous un programme impressionnant de courts métrages d’animation datant de 1930 à aujourd’hui, provenant de différents pays et utilisant toutes les techniques imaginables, du crayon au pixel. Nous avons présenté des programmes similaires sous la bannière de la Célébration de l’animation, avec à chaque fois une toute nouvelle sélection de notre vaste collection de films d’animation.
Cette fois-ci, nous prévoyons de mettre l’accent sur les femmes dans l’animation, y compris les talents locaux primés.
Conférencière invité : À annoncer
Sunday December 8 @ 6:30pm Cinema de Sève
ANIMATION CELEBRATION
(1930-2024, 100 min., 16mm) Various artists
Selected for you is a very impressive program of animated shorts from 1930 to today, from various nations and utilizing every technique imaginable from pencil to pixel. We’ve presented similar under the banner of Animation Celebration with each one having a whole new selection from our vast collection of animated works.
This time around, we plan to shine a spotlight on Women In Animation including local award-winning talent.
Guest speaker: To be announced