CINÉMA DE SÈVE
1400 boul. de Maisonneuve O. (métro Guy-Concordia)

CINÉMA VA-114
1395, boul. René-Lévesque O. (Métro Lucien-L’Allier)

VOF = Version Originale Française

VOA = Version Originale Anglaise

VOSTA = Version Originale avec Sous-Titres Anglais

VOSTF = Version Originale avec Sous-Titres Français

Entrée: 11 $, 8 $ (étudiant.e.s/students, 65+)

Billets disponibles au wwwcineclubfilmsociety.com et sur place à partir de 18 h

Tickets available at www.cineclubfilmsociety.com or at the door from 6pm

Dimanche 14 septembre @ 18h30 Cinéma de Sève

L’ULTIME RAZZIA (The Killing)

(1956, Etats-Unis, 84 min., 35mm, VOSTF) Stanley Kubrick

Le troisième long métrage de Stanley Kubrick, The Killing, est un film noir magistral qui raconte l’histoire d’un audacieux braquage sur un hippodrome. Tout juste sorti de prison, Johnny Clay organise son dernier gros coup avant de s’installer avec sa future épouse Fay. Ce braquage ambitieux implique une équipe de cinq hommes engagés pour voler 2 millions de dollars le jour de la course, mais le plan commence à s’effondrer lorsqu’une liaison amoureuse trahit la loyauté des hommes impliqués.

Précurseur de « Reservoir Dogs » de Tarantino, le récit non linéaire de Kubrick culmine dans un climax palpitant qui a servi de modèle aux films de braquage modernes. La maîtrise du genre par le réalisateur est couronnée par un casting de habitués du film noir, dont Sterling Hayden, Elisha Cook, Vince Edwards et Marie Windsor. C’est une occasion rare de voir l’une des premières œuvres de Kubrick, qui fait déjà preuve d’un style mature et imposant. Sur la glorieuse pellicule 35 mm !

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Sunday September 14 @ 6:30pm Cinéma de Sève

THE KILLING

(1956, USA, 84 min., 35mm) Stanley Kubrick

Stanley Kubrick’s third feature film, The Killing is a masterful Noir telling the story of a daring race-track heist. Just after being released from prison, Jonny Clay masterminds his last big robbery before settling down with his future wife Fay. The ambitious heist involves a five man team hired to rob 2 million dollars on race day, but the plan starts to unravel when a love affair betrays the true loyalties of the men involved.

A precursor to Tarantino’s “Reservoir Dogs”, Kubrick’s non-linear narrative builds to a thrilling climax that set the template for the modern heist film. The director’s mastery of the genre is crowned by a cast of Noir regulars, including Sterling Hayden, Elisha Cook, Vince Edwards and Marie Windsor. This is a rare occasion to see Kubrick’s early work, already showcasing a mature and commanding style. On glorious 35mm!

Casablanca

Dimanche 28 septembre @ 18h30 Cinéma de Sève

LA FEMME DES SABLES (Suna No Onna)

(1964, Japon, 123 min., 16mm, VOSTA) Hiroshi Teshigahara

Dans une campagne isolée et aride, un entomologiste devient le prisonnier d’une étrange veuve vivant au pied d’une immense et inéluctable sablière. À l’instar de nombreux films précurseurs de la Nouvelle Vague japonaise, SUNA NO ONNA mêle érotisme et réflexion philosophique. Le réalisateur Teshigahara nous plonge dans un univers sensuel fait de chaleur, de sable, de sueur et de sexe, où la lutte absurde et cauchemardesque contre le sable omniprésent devient une métaphore puissante de la condition humaine.

Rendu dans un langage visuel moderne et envahissant, en phase avec les transformations sociales de l’après-guerre au Japon, le film interroge la liberté, le libre arbitre, la conscience et l’individualité. Tout aussi véhémente et troublante est la bataille des sexes, alimentée par des modes de vie et des sentiments contrastés et irrémédiablement opposés.

Ancien peintre, potier et maître de l’art floral (ikebana), Teshigahara était un scénariste et un compositeur d’images méticuleux. Sa mise en scène est portée par la musique minimaliste de Toru Takemitsu (RAN de Kurosawa), tandis que les acteurs Eiji Okida (HIROSHIMA MON AMOUR de Renais) et Kyôko Kishida (qui a travaillé avec des grands noms tels que Ozu et Ichikawa) livrent des performances profondément passionnées. Ce film quasi parfait est sans aucun doute l’un des grands chefs-d’œuvre du cinéma japonais.

Conférencière invitée : Anne Kmetyko est une cinéaste dont le travail explore les thèmes de l’identité, de la mémoire et de la condition humaine. Son plus récent court métrage autoproduit, Si seulement… peut-être (If…Then…Now…), a à ce jour été sélectionné par 15 festivals internationaux, dont le San Francisco Short Film Festival et le 56è WorldFest Houston, où il a remporté un Remi de bronze.

Talent émergent, Anne a été sélectionnée pour le Talent Lab du Festival international du film de Reykjavik, en Islande (2023), ainsi que pour des programmes de développement reconnus tels que les Nantucket Screenwriters Sessions (2025), Stowe Story Labs (2024) et le Stowe Features Campus (2024–25). Elle fait également partie de la cohorte 2024 du Pitch des scénaristes cinéma de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, et continue d’affiner sa voix narrative et son approche visuelle.

Anne développe actuellement son premier long métrage, Entre Deux (The Space Between), ainsi que la série web Murray Hill.

Sunday September 28 @ 6:30pm Cinema de Sève

WOMAN IN THE DUNES (Suna No Onna)

(1964, Japan, 123 min., 16mm, English Subs.) Hiroshi Teshigahara

In an isolated barren countryside, an entomologist becomes the prisoner of a strange widow living at the base of a large and inescapable sand pit. Like many early films of the Japanese New Wave, SUNA NO ONNA combines eroticism and philosophical reflection. Director Teshigahara plunges us into a sensual world of heat, sand, sweat and sex, as the absurd nightmarish battle against the ever-threatening sand becomes a potent metaphor for the human condition.

Rendered with an invasively modern visual language fitting of Japan’s post-war social transformations, the film questions liberty, free will, conscience and individuality. Equally as vehement and troubling is the battle of the sexes, fueled by contrasting ways of life and feelings that are irredeemably opposed.

At one time a painter, potter and master of floral arrangement (ikebana), Teshigahara was a meticulous writer and composer of images. His direction is carried along by the minimalist music of Toru Takemitsu (RAN by Kurosawa) while actors Eiji Okida (HIROSHIMA MON AMOUR by Renais) and Kyôko Kishida (who has worked with greats such as Ozu and Ichikawa) put in deeply passionate performances. This near-perfect film is without a doubt one of the great masterpieces of Japanese cinema.

Guest speaker: Anne Kmetyko is a filmmaker whose work explores themes of identity, memory, and the human condition. Her latest self-produced short film, If…Then…Now… (Si seulement… peut-être), has been selected for 15 international festivals to date, including the San Francisco Short Film Festival and the 56th WorldFest Houston, where it won a Bronze Remi Award, 3rd place in the People Choice Award at The Ealing Film Fest.

An emerging talent, Anne was selected for the Talent Lab at the Reykjavik International Film Festival in Iceland (2023) and for respected development programs, including the Nantucket Screenwriters Sessions (2025), Stowe Story Labs (2024), and the Stowe Features Campus (2024–25). She is also part of the 2024 cohort of the Canadian Academy’s Screenwriters Pitch program.

She is currently developing her first feature film, The Space Between (Entre Deux), along with the web series Murray Hill and the short Iris.

Casablanca

Dimanche 12 octobre @ 18h30 Cinéma de Sève

JULIETTE DES ESPRITS (Giulietta degli spiriti)

(1965, Italie/France, 145 min., 16mm, VOSTA) Federico Fellini

Lorsque Juliet, une femme au foyer d’âge mûr, se rend compte que son mari la trompe, elle se sent attirée par un nouveau voisin plein de vie et décadent. Rapidement, les angoisses de Juliet se manifestent dans des rêves éveillés qui lui montrent des visions déformées de son passé, brouillant la frontière entre fantasme et réalité.

 

Présenté dans une copie Technicolor vintage, les couleurs restent aussi vives qu’au jour de sa création grâce à un procédé photochimique qui ne peut être reproduit numériquement. Premier long métrage en couleur de Fellini et suite de 8 ½, ce film offre une expérience cinématographique unique.

 

Pour ce film, Fellini s’est associé à sa femme et collaboratrice régulière Giulietta Masina afin de créer cette plongée surréaliste dans le subconscient d’une femme en crise. Des souvenirs remplis d’images religieuses et de fantômes du passé envahissent l’écran, tout en posant la question suivante : qu’est-ce que la liberté ? Dans ce spectacle visuel inoubliable, Fellini explore ses préoccupations de toujours sur la vie domestique, le sexe, la réalité et la mort à travers le prisme de son propre mariage. Faisant écho à Bergman, c’est l’une des œuvres les plus introspectives du réalisateur.

 

Gianni di Venanzo capture magnifiquement la conception baroque de Piero Gherardi, construisant un monde aux possibilités infinies, tandis que Nino Rota livre une bande originale aussi insaisissable et envoûtante que le film lui-même. S’il existe un autre temps et un autre lieu, ce film vous y emmènera.


Conférencier : Arto Paragamian est connu comme scénariste et réalisateur doté d’une vision et d’un style uniques. Sa capacité à équilibrer humour décalé et misère crue est la force de son travail. Son œil pour les sujets originaux et les rebondissements inattendus donne naissance à des films captivants, rafraîchissants et surprenants pour le public. Son objectif est toujours de réaliser des films intelligents et divertissants.

 

La filmographie d’Arto comprend Cosmos, un projet réalisé avec cinq autres cinéastes qui a remporté le prix de la Quinzaine à Cannes et a été nominé pour le prix du meilleur film aux Genies. Two Thousand and None, avec John Turturro, a reçu une mention spéciale de la FIPRESCI à Taormina, ainsi que de nombreux autres prix. Nous projetterons l’un de ses premiers courts métrages intitulé Fish Story.

Sunday October 12 @ 6:30pm Cinéma de Sève

JULIET OF THE SPIRITS (Giulietta degli spiriti)

(1965, Italy/France, 145 min., 16mm, English subs.) Federico Fellini

As middle-aged housewife, Juliet, realizes her husband is cheating on her, she becomes drawn to a vivacious and decadent new neighbor. Soon, Juliet’s anxieties manifests in waking dreams that show distorted visions of her past, blurring the line between fantasy and reality.

 

Presented in a vintage Technicolor print, the color remains as vibrant as the day it was made using a photochemical process that cannot be duplicated digitally. Being Fellini’s first color feature and follow-up to 8 ½, the movie-watching experience in this format is like no other.

 

For the film, Fellini partnered with his wife and frequent collaborator Giulietta Masina to craft this surreal plunge into the subconscious of a woman in crisis. Memories filled with religious imagery and ghosts of the past flood the screen, all while asking the question: what is freedom? In this unforgettable visual spectacle, Fellini explores lifelong concerns about domesticity, sex, reality, and death through the lens of his own marriage. Echoing Bergman, it is one of the director’s most introspective works.

 

Gianni di Venanzo gorgeously captures Piero Gherardi’s baroque production design, building a world of infinite possibility while Nino Rota delivers a score as elusive and enchanting as the film itself. If there was ever another time and place, this film will take you to it.

 

Guest Speaker: Arto Paragamian is known as a writer/director with a singular perspective and style. His sense of balance between outrageous humor and outright misery is the strength of his work. An eye for unique subject matter and unexpected twists, make for compelling films that are refreshing and surprising to audiences. His goal is always to make films that are intelligent and entertaining.

 

Arto’s filmography includes Cosmos, a project with five other filmmakers which took the award at Cannes’ Quinzaine and the Best Picture nomination at the Genies. Two Thousand and None with John Turturro, received a FIPRESCI special mention at Taormina, along with many other accolades. We will be viewing an early short of his entitled Fish Story.

Casablanca

Samedi 18 octobre @ 18h30 & 21h30 Église St-Georges

VAMPYR de Carl Dreyer (1932) +
LE MONDE PERDU (1925)

Ce chef-d’œuvre envoûtant et atmosphérique du cinéma d’horreur surréaliste européen ne ressemble à aucun autre film de vampires que vous n’ayez jamais vu. Frissons garantis ! Il sera précédé d’une projection du film LE MONDE PERDU (1925) à l’occasion de son 100e anniversaire, avec des effets spéciaux novateurs par le créateur de la première version de KING KONG (1933).

Notre ensemble talentueux comprend des artistes sur place jouant sur des instruments classiques, incluant l’orgue Casavant, tandis que les films muets sont projetés sous forme de bobines d’époque. Le tout aura lieu dans une majestueuse église gothique, ce qui ajoutera au cachet de cette soirée inoubliable. Veuillez noter que nos projections antérieures ont été extrêmement populaires, alors mieux vaut arriver tôt! (Les portes ouvriront à 17h30.)

Grignotines, mais éclaté et boissons disponibles.

Billets : 29$, 24$ (étudiants & 65+), 15$ (12 ans et moins) taxes incl. Disponible en ligne et au guichet en quantités limités à partir de 17h30 h le 18 octobre.

Église Anglicane St-Georges 1001 ave. des Canadiens-de-Montréal (métro Bonaventure et Lucien l’Allier)

BOTH films screen in each time slot.

Saturday October 18 @ 6:30pm & 9:30pm St. George’s Church

Carl Dreyer’s VAMPYR (1932) +
THE LOST WORLD (1925)

This hauntingly atmospheric masterpiece of surreal European horror cinema is unlike any vampire film you’ve ever seen. Guaranteed chills! To be preceded by a 100th anniversary screening of THE LOST WORLD (1925) with pioneering special effects from the creator of the original 1933 KING KONG.

Our talented line-up includes five live artists on classical instruments and church organ while the silent movies are projected as vintage reels of film. All of this takes place in a stunning old Gothic church which only adds to the thrill. Our previous screenings there have been hugely popular so please arrive early whether you buy your tickets in advance or at the door. (doors open at 5:30pm) Snacks and drinks available.

Tickets: 29$, 24$ (students & 65+), $15 (kids 12 and under) taxes incl. available here and at the door in limited quantities from 5:30pm Oct.18.

St. George’s Anglican Church 1001 ave. des Canadiens-de-Montréal (Bonaventure & Lucien l’Allier metro)

Les DEUX films sont projetés à chaque séance.

Casablanca

Dimanche 26 october @ 18h30 Cinéma de Sève

HOUSE ON SORORITY ROW

(1982, États-Unis, 91 min., 35mm, VOA) Mark Rosman

Dans ce classique culte du genre slasher, sept étudiantes d’une sororité sont traquées par un mystérieux tueur après qu’une farce faite à leur mère supérieure ait accidentellement tourné au drame. Le côté sombre de la vie universitaire est mis en évidence dans ce conte moral où la propriété cède la place à la violence. Et dans une variante du genre horreur, les femmes deviennent des actrices et des bourreaux plutôt que de simples victimes expiatoires.

Partiellement inspiré par « Les Diaboliques » d’Henri-Georges Clouzot, le scénariste et réalisateur Mark Rosman a entrepris de réaliser un film véritablement indépendant qui incarne les films d’horreur des années 1980. La répression sexuelle, l’autonomie corporelle et les défaillances institutionnelles occupent une place prépondérante, mais le jeune casting féminin et le cadre de la sororité confèrent au film une dimension tragique plus profonde… La tragédie de gâcher une vie alors qu’elle est sur le point de commencer. Précédé par des bandes-annonces d’horreur de l’époque, le tout projeté en 35 mm d’une netteté exceptionnelle ! (de la collection Mitch Davis)

Sunday October 26 @ 6:30pm Cinéma de Sève

HOUSE ON SORORITY ROW

(1982, U.S.A., 91 min., 35mm) Mark Rosman

In this cult classic of the slasher genre, seven sorority sisters are hunted down by a mysterious killer after a prank on their house mother accidentally turns fatal. The dark side of college life is in full display as proprietary makes way for violence in this morality tale. And in a twist on the horror genre, women become actors and perpetrators as opposed to merely sacrificial lambs.

Partially inspired by Henri-Georges Clouzot’s “Les Diaboliques,” writer-director Mark Rosman set out to make a truly independent film that epitomizes horror films of the 1980s. Sexual repression, bodily autonomy, and institutional failures are all featured prominently, but the film’s young female cast and sorority house setting lend it a deeper tragic undercurrent… The tragedy of wasting a life right as it’s about to start. To be preceded by Horror trailers from the era, all projected on knife-sharp 35mm! (from the Mitch Davis collection)

Casablanca

Dimanche 9 novembre @ 18h30 Cinéma de Sève

RED RIVER

(1948, États-Unis, 127 min., 16mm, VOA) Howard Hawks

À l’apogée de l’expansion vers l’Ouest américain, un éleveur texan et son fils adoptif mènent leur troupeau de 9 000 têtes de bétail dans un périple de mille kilomètres vers le Missouri. Le chemin qui longe une frontière encore sauvage est incertain, et l’expédition vacille au bord du gouffre alors que les codes moraux des deux hommes opposent le père au fils.

Mettant en vedette une performance remarquable de Montgomery Clift, qui tient tête à un John Wayne tyrannique, le film interroge les mythes de la masculinité qui ont construit l’Ouest américain. Sous la direction inébranlable de Howard Hawks, l’action et le drame à grande échelle de Red River transcendent le genre et plaisent même à ceux qui ne sont pas fans de westerns. Le brillant compositeur Dimitri Tiomkin accompagne la cinématographie époustouflante de Russell Harlan, six fois nominé aux Oscars, consolidant ainsi un classique du cinéma western à l’apogée de l’âge d’or d’Hollywood. Venez découvrir ce voyage épique sur un écran suffisamment grand pour capturer l’immensité du Far West.

Conférencière invitée : à déterminer.

Sunday, November 9 @ 6:30pm Cinéma de Sève

RED RIVER

(1948, U.S.A., 127 min., 16mm) Howard Hawks

Set during the peak of American westward expansion, a Texas rancher and his adopted son lead their 9,000 cattle in a thousand mile journey to Missouri. The path along a still-untamed frontier is uncertain, and the expedition teeters on a knife’s edge as the moral codes of the two men turn father against son.

Featuring a breakout performance by Montgomery Clift standing his own against a tyrannical John Wayne, the film interrogates the myths of masculinity that built the American West. Under Howard Hawks’ steadfast direction, Red River’s large-scale action and drama transcend the genre pleasing even non-fans of Westerns. The brilliant composer Dimitri Tiomkin scores the breathtaking cinematography by the 6-time Oscar-nominated Russell Harlan, solidifying a classic in the Western film canon at the height of Hollywood’s Golden Age. Come view this epic journey on a screen big enough to capture the vast expanse of the Wild West.

Guest Speaker: To Be Announced.

Casablanca

Dimanche 23 novembre @ 18h30 Cinéma VA-114

LE SALAIRE DE LA PEUR

(1953, France/Italie, 131 min., 16mm, VOSTA) Henri-Georges Clouzot

Quatre hommes doivent parcourir plus de 300 miles de terrain rugueux à bord de deux camions transportant des explosifs hautement volatils. C’est le seul moyen d’éteindre l’incendie qui ravage les champs pétrolifères, mais cette mission est jugée trop dangereuse pour les employés de la compagnie. C’est donc à une équipe hétéroclite, au bout du rouleau, qu’il revient de livrer la cargaison. Leur survie dépend d’une puissance supérieure et de l’homme assis à leurs côtés.

Réinterprété plus tard par William Friedkin sous le titre « Sorcerer », « Le Salaire de la peur » reste l’un des plus grands thrillers de tous les temps. Le scénario intelligent et captivant, coécrit par le réalisateur Henri-Georges Clouzot, aborde les thèmes de l’empiètement des puissances impérialistes sur les terres et les peuples, tout en restant centré sur les luttes à mort des personnages. Avec une performance exceptionnelle du jeune Yves Montand dans le rôle principal, cette histoire de survie vous tiendra en haleine.

Conférencière invitée : à déterminer.

Sunday, November 23rd @ 6:30pm Cinéma VA-114

WAGES OF FEAR (Le Salaire de la Peur)

(1953, France/Italy, 131 min., 16mm, English subs) Henri-Georges Clouzot

Four men must travel over 300 miles of rough terrain using two trucks carrying highly volatile explosives. It is the only way to cap the fire burning in the oil fields, and deemed too dangerous for company men, it is up to a motley crew at the end of their ropes to deliver the payload. Their survival lies in the hands of a higher power, and of the man sitting next to them.

Later reimagined as William Friedkin’s “Sorcerer”, “The Wages of Fear” remains one of the all-time greatest thrillers. The savvy and propulsive script, co-written by director Henri-Georges Clouzot, conveys themes of imperialist powers encroaching over land and peoples while remaining focused on the characters’ life and death struggles. Featuring an outstanding lead performance by a young Yves Montand, this story of survival will keep you on the edge of your seat.

Guest Speaker: To Be Announced.

Casablanca

Dimanche 7 décembre @ 18h30 Cinéma de Sève

CLOAK & DAGGER (Une soirée cinéma en 1946)

(1946, États-Unis, 106 min., 35mm, V.O.S.T.F.) Fritz Lang

Pour cet événement, nous vous ramenons à une époque où aller au cinéma signifiait être sûr de voir un reportage, un dessin animé, des bandes-annonces et un épisode d’une série. Vous verrez tout cela avant le film principal !

Nous sommes en 1944, le monde est en guerre et les nazis construisent une bombe. Le physicien nucléaire Alvah Jasper est envoyé en Suisse pour rencontrer Katerin Lodor, scientifique renommé et transfuge nazi, mais il se retrouve rapidement plongé dans une guerre secrète où personne n’est digne de confiance et où personne n’est en sécurité. La recherche d’informations conduit Jasper en Italie, déchirée par la guerre, où il rencontre Gina, une courageuse résistante. Ils doivent faire tout ce qui est nécessaire pour obtenir les informations et s’en sortir vivants.

Le légendaire réalisateur Fritz Lang livre une véritable leçon de maître dans le genre en mêlant guerre, espionnage et romance dans un film qui s’inscrit indéniablement dans le courant du film noir. Gary Cooper, dans le rôle principal, offre une performance qui fait de lui le prototype de James Bond, imité plus tard par Cary Grant et Sean Connery. Le public est transporté à travers une intrigue sinueuse par la musique parfaite de Max Steiner, et la photographie de Sol Polito, nominé aux Oscars, inscrit fermement le film dans la tradition du film noir. Sorti un an seulement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le film rendait hommage aux membres encore en vie des services de renseignement dont les efforts courageux ont contribué à gagner la guerre. Pour Lang et son équipe, il ne s’agissait pas d’un film d’époque, mais d’un film sur leur époque qui reste d’actualité aujourd’hui.

Sunday, December 7th @ 6:30pm Cinema de Sève

CLOAK AND DAGGER (A 1946 Night At The Movies)

(1946, U.S.A., 106 min., 35mm) Fritz Lang

For this event, we take you back to a time when going to the movies meant that you were sure to see a newsreel, cartoon, trailers and a serial chapter. As a special treat, you’ll see all this before the main attraction!

It’s 1944, the world is at war, and the Nazis are building a bomb. Nuclear physicist Alvah Jasper is sent to Switzerland to meet with Nazi defector and famed scientist Katerin Lodor, but quickly finds himself in a covert war where no one can be trusted, and no one is safe. The search for intelligence leads Jasper to war-torn Italy, where he meets a courageous resistance fighter named Gina. They must do whatever is necessary to get the intel, and get out alive.

Legendary director Fritz Lang delivers a masterclass in genre by folding war, espionage, and romance into a film that is unmistakably Noir. Led by Gary Cooper, he gives a performance as a prototypical James Bond later emulated by Cary Grant and Sean Connery. The audience is carried through a winding plot by Max Steiner’s pitch-perfect score, and the cinematography by Oscar-nominated Sol Polito plants the film firmly within the Noir tradition. Released just a year after WW2 ended, the film was a tribute to the then-living members of the intelligence services whose valiant efforts helped win the war. To Lang and his crew, this was not a period piece, but a movie about their time that still holds up today.

Casablanca